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C’est une question de fil parfaitement tendu, d’une vibration engendrée par des décharges électriques à haute fréquence et d’une commande numérique deux axes ou quatre axes. Une association redoutable d’outils techniques et de mouvements qui permet d’enlever progressivement de la matière dans une pièce conductrice, en titane, acier, acier inox, carbure, carbure de tungstène. Y compris et surtout sur des pièces de très petite taille, le diamètre du fil variant de 0,05 à 0,25 mm.
Ainsi se dessine peu à peu la forme recherchée, généralement avec une saignée légèrement plus grande que son diamètre.
Adaptée aux matériaux durs
Ce procédé d’usinage par électroérosion ouvre les possibilités quant à l’usinage de matériaux de différents types et de dureté spécifique voire extrême : les métaux, les alliages, les carbures, les graphites pour ne citer qu’eux.
Le fil est choisi en fonction de la matière à usiner et des états de surface recherchés. Fil en laiton zingué, fil laiton, fil en cuivre zingué…
L’électroérosion est un procédé particulier dans le domaine de l’érosion et se distingue de la découpe jet d’eau et de la découpe laser. Il a la qualité d’une très grande précision et d’un meilleur état de surface. Les prototypes, pièces unitaires, pièces de petites, moyennes et grandes séries peuvent ensuite faire l’objet d’un traitement de surface.
– aucun besoin de fabriquer une ou plusieurs électrodes
– grande flexibilité
– grande précision, +/-0,002 mm
– réalisation de découpes extrêmement fines
– usinage de formes complexes
– bon état de surface
« Après avoir mis au point une organisation très pointue, nous sommes arrivés à optimiser considérablement les temps de production. Dans la découpe fil, nous avons aujourd’hui un niveau de flexibilité très intéressant pour être dans la capacité de répondre positivement aux demandes en urgence. »
